Le Nouveau Monde
 NEW YORK

Sur la route 87, en direction d'Albany City...
Le 3 mars 2000
Nous sommes réveillés depuis très longtemps... (l'horloge interne n'est pas réglée sur l'heure américaine). Il est 7:30 AM, les Français sont à table pour le Déjeuner et nous sous la douche avant le petit dêj.
Ah ! le téléphone sonne, c'est l'heure de se lever. Nous prenons le petit déjeuner (à l'améri-caine) au bord de la piscine de l'hôtel.
sur l'autoroute, vers le centre "Factory Outlet"


C'est très agréable...

Il est maintenant 9:00 AM : nous rejoignons Harold devant l'hôtel et nous partons en direction du fameux centre "Factory outlet".


Nous empruntons la Route 87 - direction Nord de New York vers Albany city (environ 30 km)

Nous arrivons dans un village de boutiques de renommée internationale où l'on peut trouver toutes sortes de grandes marques telles que "Versace", "Nike", "Addidas", "Reebook", "Dior"... et même "Le Creuset", "Bailly" et le tout à prix d'usine !

...Mais étant donné le mauvais état de notre monnaie Française (1 dollar = 7,33 F.) nous ne ferons pas beaucoup d'affaires.

Pour le plaisir des yeux : nous "magasinerons" (expression d'Harold, canadien de Montréal) toute la matinée.

plan de "Factory Outlet"







Nous passons devant le tout récent Giant Stadium. Puis nous apercevons enfin les tours de Manatthan.

Etrange sentiment que nous éprouvons lorsque nous arrivons à New York. Cette ville ne peut nous laisser indifférent. Elle écrase par son gigantisme ou elle envoûte par sa diversité car New York c'est la Ville, la Ville des villes. Trop petite pour être un pays et trop grande pour être une simple cité. C'est une mégalopole de 10 millions d'habitants où tout se crée, où tout se fait. Les grands mouvements, les modes, les innovations naissent et crèvent ici. Le choc est si fort quand on débarque que c'est difficile d'apprécier. C'est une ville sous pression, où tout est tellement démesuré que ça devient violent, voire agressif.
En arrivant à Manhattan, on reçoit la claque de sa vie. Et pourtant, nous connaissons New York, car tout le monde connaît New York. Les photos, les films sont innombrables et nous avons l'impression d'être déjà venu ici. Mais très vite on s'aperçoit que tout est encore plus... que nous ne pouvons l'imaginer. Ici tout est plus grand, tout est plus haut qu'ailleurs.
Cette ville trop à l'étroit sur son île, qui craque de partout, où les loyers sont inabordables, à dû gagner en hauteur après s'être étalée en assimilant toutes les villes environnantes.

Et puis, New York c'est la ville de toutes les cultures, de toutes les ethnies, de toutes les cuisines. C'est une ville-monde. Chaque borough, chaque quartier, a son identité propre. Greenwich ne ressemble en rien à Midtown ou à West Side, et Brooklyn n'a rien à voir avec Staten Island. Mais attention, New York méprise ceux qui se la coulent douce. Faire une pause, c'est régresser. Il faut brûler les étapes, aller toujours plus vite. En fait, seuls les touristes on le droit de prendre leur temps.

Nous avons de la chance ! New York, c'est plus qu'une ville, c'est une expérience. Au fait, pourquoi New York est surnommée la Big Apple ("grosse pomme") ? Ce terme de Big Apple était utilisé dans les années 20 et 30 par les musiciens des jazz bands. Et la formule à la mode à cette époque était : "il y a beaucoup de pommes sur l'arbre, mais quand tu cueilles New York City, tu cueilles la grosse pomme" On dit aussi que les joueurs de jazz surnommaient une ville où ils venaient jouer pour la première fois "la pomme". Ils avaient le trac et donc une boule dans la gorge : "la pomme", et New York c'était la "grosse pomme". Toujours est-il que N.Y.C. c'est la pomme la plus brillante sur l'arbre du succès. En 1971, l'office du tourisme remit cette expression au goût du jour. Et aujourd'hui la grosse pomme rouge est un symbole connu dans le monde entier.





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