Dernier regard sur Québec
 QUEBEC

Dernier regard sur Québec
Cette silhouette massive n'est pas un immeuble administratif mais l'hôtel Loews Le Concorde … Nous gravissons en un éclair les 23 étages qui nous conduisent à l'Astral, restaurant panoramique.
Tout en sirotant notre thé nous contemplons la ville de Québec. Surprise ! nous bougeons ! (la salle tourne tout doucement sur elle-même en une heure et demi)
En 90 minutes nous nous remémorons nos deux semaines de ballades et nous repérons avec bonheur tous nos lieux de promenades et de visites.

La ville industrieuse s'étend bien au delà des remparts. Le secteur du port est en pleine expansion. Si la gare semble sortir d'un conte de fées, les quartiers de la Basse ville renaissent et symbolisent la modernité. En suivant l'autoroute notre regard s'évade vers Charlesbourg, vers Wendake la réserve huronne. La ville s'accroît, s'ouvre, se métisse.

Jalonnée de belles maisons bourgeoises parfois converties en hôtels, bars, restaurants, la Grande Allée qui mène à la Porte St Louis a des allures de "Champs Elysées". Une de ses discothèques, " le Dagobert" vous accueille avec ses fantômes d'Halloween jusqu'aux petites heures du matin.
Le Château Frontenac, véritable emblème de la ville, surplombe le St Laurent et se dresse face aux montagnes des Laurentides. On devine la place d'Armes et, sur le promontoire, le jardin Montmorency nous offre une vue grandiose sur le fleuve, l'île d'Orléans. Nos yeux scrutent l'horizon. Pour un peu on croirait voir la côte de Beaupré et pourquoi pas les chutes de Montmorency ! …

Le manège militaire reconnaissable avec ses toits de style château et la Citadelle sur la droite, construite en étoile selon les plans de l'architecte Vauban.

Les plaines d'Abraham, lieu si paisible et si vivifiant maintenant fut le théâtre de plusieurs batailles. Les canons, les remparts et la tour Martello sont encore là pour nous le rappeler.
On ne se lasse pas d'admirer le château Frontenac dominant le fleuve St Laurent. Un traversier accoste à Lévis. Les dernières lueurs du jour embrasent les plaines d'Abraham. Les lumières raniment la ville qui semble s'assoupir. L'animation est ailleurs : dans le quartier Saint Roch, dans le petit Champlain, dans la rue St jean, sur la patinoire de la place d'Yourville …

La tase de thé est vide . Il faut partir ...
Le retour ...


Stéphane nous conduit à la gare routière de Québec.

Des autocars ultra-modernes ! ... on se croirait déjà dans l'avion : à l'intérieur, des coffres à bagages fermés, une tablette et une prise de courant sont prévus à chaque place .. ravies, nous branchons le "laptop" (l'ordinateur portable). Nous allons pouvoir occuper nos deux heures de transport jusqu'à Montréal.

Et voilà Montréal, sa gare routière, sa station de métro Berry-UQAM, notre hôtel à proximité.


Mercredi 7 Novembre : Une navette nous amène à l'Aéroport.


Sur la route, pas de "congestion" (bouchon) et pourtant nous ne sommes pas pressées de quitter la nouvelle France.

Nos bagages pèsent plus lourd qu'au départ ... Nos souvenirs emplissent nos têtes ... et nos valises ! ...


Stéphane, tu nous as fait rêver ! merci pour toutes ces bonnes soirées et virées !... plein de bon becs ! (bisous québécois)

Le sas d'embarquement s'approche lentement de notre avion tel un pont vers le vieux continent.
"Je crois que je peux voler" ...
Décollage de Montréal prévu à 18h05 et arrivée à Roissy Charles De Gaulle à 6h55





I BELIEVE I CAN FLY

Ii used to think that i could not go on
And life was nothing but an awful song
But now i know the meaning of true love
I'm leaning on the everlasting arms
2-if i can see it, then i can do it
If i just believe it, there's nothing to it
1-i believe i can fly
I believe i can touch the sky
I think about it every night and day
Spread my wings and fly away
I believe i can soar
I see me running through that open door
I believe i can fly
I believe i can fly
(oh) i believe i can fly
See i was on the verge of breaking down
Sometimes the silence can seem so loud
There are miracles in life i must achieve
But first i know it starts inside of me
(repeat 2 with a change: instead of "if i can see it then i can do it", is "if I can see it, then i can be it"



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