Sur la route d'Agoué
Sur la route d'Agoué
Il est 11h, nos bagages sont rassemblés. On charge le 4x4, nous remercions l'oncle et la tante de Jules de leur agréable accueil et nous embarquons, Jules et Daniel à l'avant, Monique, Amélie et moi à l'arrière, les jambes étalées sur les valises. Et c'est parti !
On roule dans Cotonou que je prends le temps d'admirer. C'est inimaginable, ces couleurs ! Cela nous donne envie de sourire et de chanter.
A chaque feu rouge, une ribambelle de jeunes tentent de nous vendre réveil, slips, cigarettes... même des lustres !!...
Ici c'est la sortie de la messe ; Les femmes se sont parées pour l'occasion de leur plus beau "boubou" ; elles ont passé des heures chez leur coiffeuse pour obtenir un chef d'œuvre de centaines de petites tresses ; et j'ai l'impression que chaque coiffure est unique, quelle imagination !
Tout près, un groupe folklorique, les hommes avec leur djembe et autres instruments traditionnels et les femmes avec le même costume aux couleurs du soleil... couleurs de la joie... couleurs du bonheur... Un peu plus loin dans un quartier pauvre, les immondices sont jetés à même la rue. Là aussi les poulets bicyclettes s'en donnent à cœur joie, les cabris apparaissent et disparaissent...
"Ça grouille" de partout !! Je sais, c'est pollué, c'est bruyant, c'est parfois (souvent !) sale... mais on sent la vie !!... au travers du sourire d'un bébé au dos de sa mère, au travers des "Zems" qui transportent jusqu'à 5 personnes sur leur taxi-mobylette. Ils roulent à vive allure, malgré la surcharge, en "slalomant" à travers les groupes de petites filles qui vont et viennent du marché avec d'énormes calebasses en émail bien en équilibre sur leur tête" Nous adorons !...
Nous arrivons au "Calao"… pour nous désaltérer ...
Après le déjeuner nous reprenons nos places dans la Land-Rover et en route pour l'aventure ! Nous traversons à nouveau la grande ville surnommée "Cototrous" par les étrangers, et cette fois, nous nous attardons sur les enseignes et écriteaux pittoresques :
On roule dans Cotonou que je prends le temps d'admirer. C'est inimaginable, ces couleurs ! Cela nous donne envie de sourire et de chanter.
A chaque feu rouge, une ribambelle de jeunes tentent de nous vendre réveil, slips, cigarettes... même des lustres !!...
Ici c'est la sortie de la messe ; Les femmes se sont parées pour l'occasion de leur plus beau "boubou" ; elles ont passé des heures chez leur coiffeuse pour obtenir un chef d'œuvre de centaines de petites tresses ; et j'ai l'impression que chaque coiffure est unique, quelle imagination !
Tout près, un groupe folklorique, les hommes avec leur djembe et autres instruments traditionnels et les femmes avec le même costume aux couleurs du soleil... couleurs de la joie... couleurs du bonheur... Un peu plus loin dans un quartier pauvre, les immondices sont jetés à même la rue. Là aussi les poulets bicyclettes s'en donnent à cœur joie, les cabris apparaissent et disparaissent...
"Ça grouille" de partout !! Je sais, c'est pollué, c'est bruyant, c'est parfois (souvent !) sale... mais on sent la vie !!... au travers du sourire d'un bébé au dos de sa mère, au travers des "Zems" qui transportent jusqu'à 5 personnes sur leur taxi-mobylette. Ils roulent à vive allure, malgré la surcharge, en "slalomant" à travers les groupes de petites filles qui vont et viennent du marché avec d'énormes calebasses en émail bien en équilibre sur leur tête" Nous adorons !...
Nous arrivons au "Calao"… pour nous désaltérer ...
Après le déjeuner nous reprenons nos places dans la Land-Rover et en route pour l'aventure ! Nous traversons à nouveau la grande ville surnommée "Cototrous" par les étrangers, et cette fois, nous nous attardons sur les enseignes et écriteaux pittoresques :
"Interdit d'uriner sous amande de 10.000"
"Casse Auto – Au nom de Jésus"
"Médecin – à la grâce de Dieu"
"Blanchisserie – l'Immaculée"
"Garagiste – à ma patience"
"Bar – écoute ta soif "
"Voyance – de renommée internationale"
et bien d'autres...
"Casse Auto – Au nom de Jésus"
"Médecin – à la grâce de Dieu"
"Blanchisserie – l'Immaculée"
"Garagiste – à ma patience"
"Bar – écoute ta soif "
"Voyance – de renommée internationale"
et bien d'autres...
Je passe les enseignes artisanales qui nous renseignent sur les innombrables styles de coiffure proposés... toutes peintes à la main... et toujours très colorées.
Nous quittons Cotonou. Sur la longue et belle route internationale la Land-Rover nous emporte et nous transporte à travers une de ces histoires sortie d'un bouquin ou d'un film avec ces images qui vous laissent sans voix. Est-ce un mirage ?...
Jules, à la fois concentré sur la route et le choix de nos prochaines étapes mais toujours très bavard discute avec Daniel, calme, admiratif. Monique revit émerveillée ces instants de chaque année lors de son séjour dans sa belle-famille. Amélie et moi nous acharnons sur notre éventail les yeux rivés sur le paysage ; Ici c'est vert, c'est luxuriant, c'est magique !
Nous nous arrêtons près d'un pont qui enjambe le lac Ahémé près de l'embouchure appelée la "Bouche du Roy".
Nous quittons Cotonou. Sur la longue et belle route internationale la Land-Rover nous emporte et nous transporte à travers une de ces histoires sortie d'un bouquin ou d'un film avec ces images qui vous laissent sans voix. Est-ce un mirage ?...
Jules, à la fois concentré sur la route et le choix de nos prochaines étapes mais toujours très bavard discute avec Daniel, calme, admiratif. Monique revit émerveillée ces instants de chaque année lors de son séjour dans sa belle-famille. Amélie et moi nous acharnons sur notre éventail les yeux rivés sur le paysage ; Ici c'est vert, c'est luxuriant, c'est magique !
Nous nous arrêtons près d'un pont qui enjambe le lac Ahémé près de l'embouchure appelée la "Bouche du Roy".
Depuis le pont, vue sur la lagune.
Dans le lac des gamins se baignent. A la vue des blancs, ils accourent et réclament de l'argent... Nous finissons par leur donner des bonbons, ils nous remercient avec de grands sourires. Après avoir pris un peu d'air du lac nous reprenons la route...
Dans le lac des gamins se baignent. A la vue des blancs, ils accourent et réclament de l'argent... Nous finissons par leur donner des bonbons, ils nous remercient avec de grands sourires. Après avoir pris un peu d'air du lac nous reprenons la route...
La Marchande de fruits
Un peu plus loin nous nous arrêtons chez une marchande de fruits sur le bord de la route.
L'hospitalité africaine n'est pas un mythe !... aussitôt, la marchande nous prépare des oranges : elle enlève le zeste à l'aide d'une lame de rasoir, rapidement, avec dextérité, puis creuse une sorte d'entonnoir à l'intérieur vers le cœur du fruit.
Il ne nous reste plus qu'à poser les lèvres sur l'ouverture ainsi réalisée, à presser et à boire.
Délicieux !
Après l'avoir vivement remerciée, nous reprenons notre périple pour quelques kilomètres...
Sur la route d'Agoué
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