Las Vegas by night
LAS VEGAS

Las Vegas by night
Un petit tour à la banque du casino de l'hôtel ...
Une bonne douche et nous voilà prêts, à nouveau, pour une grande visite de Las Vegas by night. Il est 8:00 PM.
Pour commencer la soirée, le chauffeur nous dépose à l'hôtel Rio, gigantesque… ressemblant à un énorme Tee-shirt.. Là, nous assistons à un spectacle exceptionnel, à la mesure de l'Amérique.

Puis nous nous dirigeons vers "FremontStreet" ...


Des milliards d'ampoules multicolores nous éblouissent et nous offrent un spectacle futuriste auquel nul ne peut s'attendre ...
Puis nous découvrons le Golden Nugget ...
Plus loin encore se trouve le "Palais de César",
l'un des endroits les plus fous et les plus luxueux aussi ...
Un palais entièrement reconstitué d'après les plans de l'original. Matériaux, échelle, dimension : tout a été respecté avec l'aide des historiens les plus sérieux. Las Vegas, ville champignon qui n'en finit pas de grandir, copie tout et dans le détail. Elle s'est tout simplement offert les plus grandes pages de l'Histoire ici, au milieu du désert.
Une sorte d'électrochoc temporel et culturel que le touriste, au fond, ne met que quelques secondes à encaisser. Et pour ces messieurs-dames, ce sera tout ? Non, dans la galerie marchande du César, où les grands noms de la mode italienne ont ouvert une enseigne, le ciel de la galerie change de couleur au fur et à mesure de la journée ; les statues romaines s'animent et on croise César et Cléopâtre, bras-dessus bras-dessous, faisant leur shopping comme n'importe quel couple de touristes. Ici le touriste est roi. C'est grâce à lui si Las Vegas est aujourd'hui une des villes les plus prospères des Etats-Unis. Pour une poignée de dollars, au fond des sièges en cuir de notre mini-bus, l'Amérique nous ouvre grands ses bras.

Puis nous arrivons devant un volcan en éruption :

Celui de l'hôtel Mirage qui entre en éruption toutes les heures. Pas envie de cratère et de flammes ?

Peu importe, cent mètres plus loin les pirates nous attendent. Nous nous hâtons afin de voir le début du spectacle; la foule se presse sur le grand trottoir en bois ...






En dix minutes à peine, une bataille éclate entre deux galions avec tir au canon, abordage, naufrage (avec marins à bord) : c'est l'attraction phare de "Treasure Island", d'après le roman de Stevenson, qui se déroule en pleine rue.

Puis le chauffeur nous dépose à la porte de Monte-carlo, autre hôtel, autre casino, blanc celui-là. Le bruit magique des machines à sous suffit à lui seul pour décider n'importe qui à tenter sa chance. Impossible de résister. Ni fenêtre, ni horloge dans le sanctuaire du billet vert : le temps ne compte pas. Seul le joueur importe. Tout est organisé pour qu'il reste le plus longtemps possible à une table ou une machine : sourire et boissons à volonté, quelle que soit la somme. Pourvu qu'il reste longtemps ! Ce soir, nous n'avons pas beaucoup joué, nous avons surtout beaucoup admiré. Nous avons gardé quelques billets verts pour le retour. Et puis demain sera un autre jour… Pour d'autres touristes, il restera encore une autre chose à faire : à condition d'avoir l'âme sœur à portée de main, il pourra s'offrir un mariage dans l'une des cinquante chapelles de Las Vegas, selon la loi du Nevada. Le mariage à la carte se choisit comme un menu et est célébré en un temps record. A Las Vegas, tout est possible !

Ni excès de champagne ou autre Bourbon de derrière les fagots. Inutile également d'envisager une seconde que le chauffeur ait changé de cap : cette pyramide noire qui se dresse au milieu du désert du Nevada n'est pas un mirage. A côté, les maisons sont grandes comme des boîtes d'allumettes ! Ce monument pharaonique fait office de porte d'entrée dans un gigantesque parc d'attractions pour adultes : Las Vegas, la ville de tous les excès, de toutes les folies, des chiffres avec des tas de zéros derrière. La ville "du toujours plus", où des adultes ont réalisé les plus délirants de leurs rêves de gosse… Et comme aux Etats-Unis, tout est grand, les rêves sont grandioses ou grandiloquents. Alors, de grands enfants en bermuda et tee-shirt ont joué à un incroyable jeu de construction qui n'en finit pas et semble prêt à avaler le désert du Nevada. Parce qu'ici, sur fond de montagnes rougeoyantes et de ciel immaculé, c'est le pays des vrais westerns, où seuls comptent l'argent et la folie, le couple idéal à las Vegas.
Limousine avec chauffeur, (of course) pour se rendre à l'hôtel. A l'arrivée, chacun dispose en général de quelques liasses de dollars qui dorment encore au fond du sac.
En repartant, là, c'est moins évident !

Direction le Strip, le fameux boulevard pailleté et couvé du regard par l'énorme sphinx de la pyramide : le Luxor, un des hôtels géants de las Vegas.
L'Égypte, ses palmiers, ses princes, ses lions : la pyramide se dresse là, au bord du Strip, et voisine avec ...
Le Moyen-Âge. Époustouflant, ébouriffant raccourci temporel mais qui ne semble plus retenir l'attention de quiconque ici.

Une fois posé le pied à las Vegas, la règle est donc de ne pas oublier où l'on est, et surtout de faire comme si tout cela était parfaitement normal.

Normal donc ce château fort multicolore de 4000 chambres, l'Excalibur. C'est une curiosité architecturale, avec son gigantesque casino, ses six restaurants, ses boutiques, sa chapelle… tout sur le même thème. Ici, place aux chevaliers du roi Arthur, à la reine Guenièvre, au Chevalier blanc et au Prince noir. Le tout sur fond étincelant et doré : il fallait y penser et l'oser. C'est fait.

Cent mètres plus loin – et une bonne dizaine de siècles plus tard - plongée dans "New York New York" : l'Empire State Building, la Maison Blanche, le Capitole, la Statue de la Liberté, et même le pont de Brooklyn. Avec juste un tout petit détail en plus, pour le fun : un grand huit qui traverse restaurants et casinos de l'hôtel.

En face, c'est le MGM (5000 chambres) avec son énorme lion qui, du coin de l'œil, surveille la statue de la Liberté. Le lion a été récemment déplacé. Officiellement parce que les touristes japonais, par superstition, ne voulaient pas entrer dans un hôtel en passant entre les pattes d'un lion.


Le retour à l'hôtel ne se fait pas sans encombre. La circulation est dense et le bus a beaucoup de mal à se frayer un passage. Aussi, nous ne nous impatientons pas puisqu'il y a toujours quelque chose à admirer.

Voici le chantier du futur hôtel "Paris-Paris", qui devrait ouvrir ses portes dès 1999. Il est réalisé sur les précieux conseils de Mme Line RENAUD. Il dévoilera une autre facette du gigantisme de las Vegas, de sa folie toujours plus déjantée. Pour une centaine de dollars la nuit, le touriste aura droit à l'Arc de Triomphe, à la Tour Eiffel, aux Champs-Elysées, au Louvre, et à un boulanger qui vendra des baguettes en se baladant à travers l'hôtel sur une bicyclette… Dépaysant, non ?

Juste un peu plus loin, un autre chantier pour une autre ville mythique : Venise. L'hôtel Venitian sera entouré de canaux, de gondoles, avec le Palais des Doges, le Pont des Soupirs. La dernière folie de las Vegas accueillera ses premiers clients à Pâques. Ce vrai palace n'est pas encore ouvert que la boutique de souvenirs fonctionne déjà et, dans une vitrine, une chambre est déjà installée.
Nous regagnons notre château. Il est minuit HL.

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