La Montagne pelée
LA MARTINIQUE
Randonnée sur la Montagne pelée
Aujourd'hui, notre objectif : Escalader la Montagne pelée.
Levés de bonne heure nous préparons nos sacs à dos, chargeons les deux voitures et partons en direction de "l'Aileron" depuis la commune du Morne rouge.
De chaque côté de la route : des bananeraies ou des champs de canne à sucre à perte de vue.
Nous approchons de "la Pelée" encore endormie.
Son sommet est quasiment toujours dans les nuages.
Nous atteignons le premier "refuge" à 822m d'altitude où nous laissons nos voitures.
Le temps n'est pas terrible, il fait humide et frais et les nuages cachent toute visibilité. Le brouillard s'est considérablement épaissi, je discerne à peine ce qui est autour de nous. L'ambiance est étrange, mystérieuse voire inquiétante ...
Le temps n'est pas terrible, il fait humide et frais et les nuages cachent toute visibilité. Le brouillard s'est considérablement épaissi, je discerne à peine ce qui est autour de nous. L'ambiance est étrange, mystérieuse voire inquiétante ...
La montagne Pelée, volcan de l'île de la Martinique, doit son nom à l'aspect désolé de ses flancs couverts de cendres suite à une éruption qui eut lieu peu de temps avant l'arrivée des premiers colons vers 1635. Au nord de l'île elle culmine à 1397 mètres.
C'est le volcan le plus connu des Antilles depuis l'éruption du 8 mai 1902 qui a fait 30 000 victimes.
C'est le volcan le plus connu des Antilles depuis l'éruption du 8 mai 1902 qui a fait 30 000 victimes.
Au départ du chemin de randonnée, une plaque commémorative ...
La veille de l'éruption, le volcan se faisait menaçant, les gronde-ments redoublaient d'intensité. Les habitants étaient inquiets.
Le maire prit alors la décision d'apaiser la population, et demanda à ses administrés de ne pas céder à la panique et de continuer à vaquer aux occupations quoti-diennes.
Vers sept heures du matin, une colonne de fumée gigantesque déchira le ciel assombri. Soudain la Montagne Pelée ouvrit son flanc, une nuée de cendres brûlantes et noires, dévala la montagne à une vitesse vertigineu-se, emportant tout sur son passage ...
La veille de l'éruption, le volcan se faisait menaçant, les gronde-ments redoublaient d'intensité. Les habitants étaient inquiets.
Le maire prit alors la décision d'apaiser la population, et demanda à ses administrés de ne pas céder à la panique et de continuer à vaquer aux occupations quoti-diennes.
Vers sept heures du matin, une colonne de fumée gigantesque déchira le ciel assombri. Soudain la Montagne Pelée ouvrit son flanc, une nuée de cendres brûlantes et noires, dévala la montagne à une vitesse vertigineu-se, emportant tout sur son passage ...
... et en quelques minutes St Pierre disparut dans l'obscurité. Ceux qui se trouvaient en bordure de l'éruption furent brûlés et périrent après d'atroces souffrances. Seules deux personnes ont survécu à la catastrophe du 8 mai 1902 ... La montagne Pelée, quant à elle, s'est apaisée, et dort tranquillement. Mais jusqu'à quand ?
Après quelques minutes de marche nous nous réchauffons très rapidement. Le chemin est plutôt escarpé et limite dangereux mais la joie et la bonne humeur nous font vite oublier ces petits désagréments.
Heureusement, le ciel s’est dégagé par endroit et il faut être rapide pour prendre une belle photo ...
Daniel s'interroge ... c'est haut ...
... et Samuel nous attend ;-) ...
Au sommet, le brouillard semble se dissiper nous laissant découvrir la configuration du volcan, aujourd'hui noyé sous les fougères, les mousses, les fleurs et les "ananas montagne".
L'Ixora rouge
Ces quelques brêches dans le brouillard nous permettent de surprendre de remarquables panoramas sur le Prêcheur, la baie de Saint-Pierre, les îles de Sainte-Lucie et Saint-Vincent ...
Annette et Serge nous attendent au refuge ...
il faut songer à la descente toute aussi difficile que la montée, le chemin est glissant, nous allons devoir nous agripper ...
La montagne pelée
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