Horaires africains
Personne ne semble savoir ce que veut dire "dépêche-toi !"
Si tu attends demain, demain arrive
Si tu n'attends pas demain, demain arrive aussi
Si tu n'attends pas demain, demain arrive aussi
(proverbe Malinké)
Ils ont le temps ...
Il a fallu creuser jusqu'à 64 mètres de profondeur et l'eau a jalli limpide. Bientôt elle coulera des robinets, de la douche, des WC.
Mais il faut encore attendre ce moment magique car les raccordements ne sont pas terminés.
Après une bonne nuit passée dans le foyer des enfants nous attendons soeur Rita. Frère Patrick nous annonce qu'elle arrivera avec 1 heure de retard à cause de la pluie. Mais les formalités administratives pour l'internat de Kpalimé pourront être réglées en 1/2 heure !
Nous profitons de cette attente pour visiter la maison et les enfants nous invitent dans leur nouveau dortoir.
Nous profitons de cette attente pour visiter la maison et les enfants nous invitent dans leur nouveau dortoir.
... nous avons la montre.
Notre taxi est arrivé. Une fois de plus nous chargeons nos valises et emmenons nos deux petites protégées, Stéphanie et Igos devenues de nouvelles amies. Nous allons prendre la route en direction de Dzogbégan.
1er arrêt à Badja pour remettre des photos à la vendeuse d'ananas sur le bord de la route.
2ème arrêt à Kpalimé pour récupérer un ordinateur défectueux à l'internat des deux petites.
3ème arrêt dans Kpalimé pour remettre l'ordinateur promis à un ami.
4ème arrêt à Adeta pour retrouver la vendeuse de "Dolo" et lui remettre des photos.
5ème arrêt à Apéyémé au monastère des bénédictines où nous passerons la nuit.
2ème arrêt à Kpalimé pour récupérer un ordinateur défectueux à l'internat des deux petites.
3ème arrêt dans Kpalimé pour remettre l'ordinateur promis à un ami.
4ème arrêt à Adeta pour retrouver la vendeuse de "Dolo" et lui remettre des photos.
5ème arrêt à Apéyémé au monastère des bénédictines où nous passerons la nuit.
- "Angelo ! mets le turbo ! nous devons arriver avant la nuit". (ici le soleil se couche à 18h).
Notion de temps
Inutile de demander combien il reste de kilomètres ni dans combien de temps nous arriverons. L'état de la route nous oblige à contourner les nids-de-poules, pardon, les nids-d'autruches, tellement ils sont énormes. Les bouchons sont alors fréquents tant il y a de camions chargés sans souci des normes de sécurité.
Enfin nous allons goûter à la sérénité des lieux et succomber au chant cristallin de la Kora.
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