Graines d'amitié



Un regard, un sourire, un bonjour ...
En Afrique on ne reste pas longtemps sans adresser la parole à son voisin. Et c'est ainsi que l'on noue des contacts qui se transforment parfois en amitiés.


Des rires échangés

Igos venue d'Agoué fait connaissance avec Stéphanie. Elles iront dans le même internat à Kpalimé à la rentrée. En attendant, elles passent leurs vacances à Lomé, au foyer Saint-Joseph.

Stéphanie et Igos font le voyage avec nous jusqu'à Dzogbégan dans la région des plateaux. Nous voilà responsables de deux fillettes de 12 ans, cela nous renvoie quelques années en arrière.

C'est Igos qui montre le fonctionnement de l'iPhone et Stéphanie l'entraîne dans le dédale des couloirs du Monastère.

Une découverte
Chaque monastère possède une hôtellerie. Nous pouvons y dormir, prendre les repas et rencontrer des gens aux expériences différentes. Blanche vient de Lyon et découvre le Togo pour la première fois. Marie habite à Lomé.


Nous discutons de la condition actuelle des femmes Africaines : l'homme qui a plusieurs femmes les entretient à égalité mais les disputes et les rivalités entre co-épouses sont fréquentes ; l'homme qui n'a qu'une femme a bien souvent des maîtresses davantage choyées, sa femme est lésée et doit travailler pour obtenir son indépendance financière.


Le monde monastique
Un monde de prières, de silence, d'accueil et de sérénité.

La nature n'est pas seulement ce qui est visible à l'oeil, c'est aussi les images intérieures de l'esprit.





Soeur Agnès-Benoît joue de la Kora. Elle sera aussi notre principale interlocutrice pour les petites.



Nous faisons provision de confitures d'ananas, de caramboles et d'apéritif à base de feuilles d'anacardier avant de descendre sur Apéyémé.





La surprise !

Angelo ralentit la voiture au niveau du bar "La Promesse". Des cris de joie ! l'effervescence des retrouvailles ! des embrassades interminables : Charité et Honoré nous ont reconnus. Nous leur apportons les photos promises l'an passé. Nous ne les avons pas oubliés. Aussitôt, Honoré installe les chaises autour de la table et apporte des bières bien fraîches pour sceller notre amitié.


Le petit commerce de Charité est bien achalandé, on y trouve de tout, même des tissus. Nous en profitons pour l'interroger sur la signification des ses pagnes. Cette fois Monique choisit celui des poules et des poussins ; traduisez : "je ne suis pas un enfant" et moi des motifs géométriques bleus et blancs : "Personne ne peut le porter aussi bien que moi" ...
Nous repartons, la larme à l'oeil, avec un sac d'haricots verts et des goyaves en cadeaux. Nous sommes surprises car habituellement nous entendons : "Yovos-Yovos (vous les blancs) : cadeaux" ...




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