Pays du Vaudou


Les Fétiches

On pratique le culte des ancêtres qui font partie du monde invisible.

Une religion ? Disons plutôt une philosophie de vie, bien ancrée dans les faits et gestes de tous les jours où les croyances sont vivaces.


Legba est le gardien et protecteur du village. La population dépose des offrandes au vaudou pour faire venir la pluie et guérir les maladies. La femme vaudou est abritée car elle est considérée comme plus fragile ; elle est la protectrice des enfants.




Chez la Prêtresse



On consulte le prêtre féticheur pour avoir de la pluie, de la chance et pour guérir les maladies.

 

Didier en profite pour solliciter la Prêtresse afin qu'elle soigne sa brûlure au pied.

Elle lui attache un "gri-gri" autour de la jambe qu'Il devra garder jusqu'à sa complète guérison.

Je doute que les prières et les incantations aient suffi à rendre nos hommes aussi gais ...

Ne serait-ce pas plutôt l'oeuvre d'un mystérieux élixir, car ils ressortent tous très joyeux et en pleine forme ! ...









Le Culte des Jumeaux


Les jumeaux sont vénérés et une fête est célébrée en leur honneur chaque année. A chaque nouvelle naissance de jumeaux, on entoure les deux arbres sacrés d'un tissu blanc.


Si un jumeau meurt on dit qu'il est allé au marché et la maman porte une statuette à sa ceinture pour le représenter.


Les traditions


En plus des féticheurs, Togoville possède un roi chargé de régler les conflits et les litiges familiaux, gardiens des quatre attributs ou symboles : un trône pour régner, un tambour pour communiquer, un cœur pour donner et aimer ainsi qu'un foyer pour créer une famille.

Une sculpture "conflit des générations" évoque les différences dues à une évolution inéluctable. Tous les jeunes possèdent un, voire deux téléphones portables, vont au cyber et adorent chatter sur facebook.






Retour sur le lac







Avant de reprendre les barques, nous prenons congé de notre guide tout en passant par la boutique de souvenirs.



Le marché terminé, les femmes se dirigent vers le lac chargées de bassines, de paniers et de volailles, produits qu'elles revendront demain dans leur boutique au village.


Bien installés dans nos deux pirogues nous admirons la musculature de nos piroguiers. Ils effectuent 15 trajets par jour, pas étonnant ! ...

Le vent se lève, les vagues se brisent contre les barques et les piroguiers font avancer les frêles embarcations à l'aide de leur grande "godille". Nous avons confiance et chantons ... "Si dieu veut toujours droit de-e-vant nous irons jusqu'à Ag-bo-dra-fo".







De retour à l'Hôtel Safari

La tête remplie d'images, nous retournons à l'hôtel Safari où nous attend un repas réparateur accompagné d'une bière bien fraîche.

Mais notre soirée nous réserve encore quelques moments d'émotions : chacun vient déballer sur la table tous les trésors sortis de ses valises : vêtements, livres, crayons, jouets, montres, chaussures, lunettes etc. ...

une vraie caverne d'Ali Baba. Nous allons faire des heureux !








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