Le Temple de Kom Ombo
L'EGYPTE
Kom Ombo
Le Dolce Vita largue les amarres, les amitiés se nouent au cours du repas : on échange, on commente les photos, tandis que dominant une boucle du Nil, Kom Ombo se profile, perché au milieu d’un bouquet de palmiers.
Le temple fut construit à l’époque gréco-romaine sur un site beaucoup plus ancien, en témoigne les cartouches d’Aménophis Ier et de Thoutmosis III.
Un temple dédié à deux divinités : Horus le grand dieu solaire et guerrier à tête d’épervier et Sobek le dieu de la fertilité à tête de crocodile.
L’entrée se dédouble, deux sanctuaires accolés, entourés d’un double couloir, mais la salle des apparitions et celle des offrandes sont communes.
On ne vénérait pas seulement Horus, Sobek et Hathor, mais aussi Amon, Ptah, Knoum, Osiris Isis, Nephtys, Min et Thot pour ne citer que les plus importants.
Ô Râ, vient éclairer mon entendement, car mon esprit s’égare dans ce dédale de divinités...
L’entrée se dédouble, deux sanctuaires accolés, entourés d’un double couloir, mais la salle des apparitions et celle des offrandes sont communes.
On ne vénérait pas seulement Horus, Sobek et Hathor, mais aussi Amon, Ptah, Knoum, Osiris Isis, Nephtys, Min et Thot pour ne citer que les plus importants.
Ô Râ, vient éclairer mon entendement, car mon esprit s’égare dans ce dédale de divinités...
Dans les décorations murales du Saint des Saints, l’occupant Sobek accueille son homologue Horus et vice versa.
Une petite chapelle dédiée à Hathor abrite aujourd’hui des momies de crocodiles.
"Et moi", semble dire ce matou "ne suis-je pas l’incarnation de la déesse Bastet ?" Depuis le second millénaire avant notre ère, ce gardien des moissons, exterminateur de serpents, devint l’objet d’un culte.
Des figurines et des momies étaient placées dans les tombes afin de transmettre à la déesse le voeu du fidèle : obtenir la naissance d’un enfant ou la guérison d’un malade.
Au coucher du soleil, les colonnes du temple de Kom Ombo s’estompent dans le rougeoiement du ciel qui, lentement s’éteint pour ne plus laisser briller que la faible lueur de la lune. Le Nil n’est plus qu’un long fleuve tranquille...
Le Temple de Kom Ombo