Le Temple de Kom Ombo
L'EGYPTE


Kom Ombo

Le Dolce Vita largue les amarres, les amitiés se nouent au cours du repas : on échange, on commente les photos, tandis que dominant une boucle du Nil, Kom Ombo se profile, perché au milieu d’un bouquet de palmiers.





Le temple fut construit à l’époque gréco-romaine sur un site beaucoup plus ancien, en témoigne les cartouches d’Aménophis Ier et de Thoutmosis III.
Un temple dédié à deux divinités : Horus le grand dieu solaire et guerrier à tête d’épervier et Sobek le dieu de la fertilité à tête de crocodile.

L’entrée se dédouble, deux sanctuaires accolés, entourés d’un double couloir, mais la salle des apparitions et celle des offrandes sont communes.


On ne vénérait pas seulement Horus, Sobek et Hathor, mais aussi Amon, Ptah, Knoum, Osiris Isis, Nephtys, Min et Thot pour ne citer que les plus importants.



Ô Râ, vient éclairer mon entendement, car mon esprit s’égare dans ce dédale de divinités...





Dans les décorations murales du Saint des Saints, l’occupant Sobek accueille son homologue Horus et vice versa.
Une petite chapelle dédiée à Hathor abrite aujourd’hui des momies de crocodiles.




"Et moi", semble dire ce matou "ne suis-je pas l’incarnation de la déesse Bastet ?" Depuis le second millénaire avant notre ère, ce gardien des moissons, exterminateur de serpents, devint l’objet d’un culte.

Des figurines et des momies étaient placées dans les tombes afin de transmettre à la déesse le voeu du fidèle : obtenir la naissance d’un enfant ou la guérison d’un malade.





Au coucher du soleil, les colonnes du temple de Kom Ombo s’estompent dans le rougeoiement du ciel qui, lentement s’éteint pour ne plus laisser briller que la faible lueur de la lune. Le Nil n’est plus qu’un long fleuve tranquille...


Le Temple de Kom Ombo





Le Mau Egyptien est une des races de chats domestiques les plus vieilles du monde : 4.000 ans ! Il remonte à l'Egypte antique et est resté pratiquement inchangé depuis lors. Il est sans doute l'ancêtre de tous nos chats domestiques. Son nom vient de l'égyptien "mau" qui veut dire chat. Dans l'Egypte antique, il était quasi déifié, et tuer un chat était passible de mort.
On retrouve son portrait sur de nombreux hiéroglyphes. Il subsiste encore à l'état semi sauvage en Egypte.

C'est d'Egypte que la princesse Troubetzkoï ramena les premiers sujets à Rome en 1954, puis en 1956, aux Etats-Unis lorsqu'elle obtint l'autorisation d'y émigrer. Durant les années cinquante les britaniques, séduits par les Maus, mais limités dans leur importation par la quarantaine, tentèrent en vain de "recréer" la race à partir d'hybrides d'abyssins, de chats tabby et de siamois. Il en résulta une nouvelle race orientale "spotted tabby"

Les seuls véritables Maus, élevés en Amérique du Nord, descendaient tous des premiers sujets importés par la princesse Troubetskoï. Son élevage, la chatterie Fatima, a permis de sélectionner des sujets à la fois très beaux et de caractère agréable. De récentes importations ont permis d'élargir et d'enrichir le patrimoine génétique disponible.

Sa description
Les yeux du Mau égyptien sont verts "groseille à maquereaux". Son front porte un maquillage unique, "tabby spotted" (moucheté) qui évoque le scarabée sacré égyptien ou le M stylisé du Mau. Le Mau est le seul chat de race à porter ce dessin de manière entièrement naturelle. Sa robe fine, soyeuse et dense, porte deux à trois raies de ticking. Elle peut être silver, bronze ou black smoke (gris fumé à sous-poil argenté et marquage tabby), son pelage d'une extrême douceur est naturellement moucheté.

Malgré la beauté et le caractère très tendre de ce chat, il existe peu d'éleveurs de maus (très peu en Europe), d'où sa rareté.

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