L'île de Philae
L'EGYPTE


Arrivée sur l'île de Philae

Le Nil à Aswan
6h45, le réveil sonne et râ est déjà levé. Le "Dolce Vita" a atteint Assouan au niveau de la 1ère cataracte. Le voyage en Nubie commence, notre barque à moteur vient rider la surface du Nil et troubler le ballet silencieux des felouques.

Râ brille de mille feux. L'or nubien a fourni la matière première de presque toutes les oeuvres d'art et les bijoux retrouvés dans les tombes des pharaons. Considéré alors comme "le feu solidifié", "la chair des dieux", l'or avait conféré à cette région une aura magique et mystérieuse.



Le Temple d'Isis




Depuis la construction du premier barrage d'Assouan, les eaux du Nil recouvraient les temples d'Isis et d'Osiris pendant neuf mois, les menaçant de destruction lente.

Avec la construction du deuxième ouvrage, il était impératif de déplacer tout l'ensemble sur l'île voisine Aguilkiya, plus haute de sept mètres, choisie dans le chapelet d'îlots granitiques.


Le temple de philae est dédié à Isis, épouse fidèle d'Osiris. Deux pylônes portent les représentations rituelles des massacres des prisonniers. Une porte secondaire donne accès direct au "Mammisi" (petit sanctuaire)
Les dieux étendent leurs bienfaits sur la terre : Isis accorde les produits de la terre, Horus qui fait don de l'Egypte, Athor aux cornes de vache dispensatrice des aliments.




Le Kiosque de Trajan




Le gracieux kiosque élevé par l'empereur romain Trajan servait probablement de reposoir à la barque d'Isis lors de ses pèlerinages à l'île de Biggeh (île de la mort).

Chaque année, la statue cultuelle de la déesse revenait en grande procession prendre place dans sa demeure de Philae ramenant avec elle la crue nourricière des hauts plateaux d'Afrique.


14 colonnes aux chapiteaux d'une remarquable diversité sont reliés par des murs-bahuts où l'on peut voir des grafitis de scènes de navigation laissés par les derniers admirateurs de la déesse.




Philae s'éloigne, synthèse de civilisation égyptienne, grecque puis romaine.

Râ délaisse pour quelques heures le temple d'Isis afin de ne pas interrompre le charme de ce site enchanteur.



L'ile de Philae


Le sycomore était un arbre courant en Egypte. Ce n'était pas le plus noble des arbres. Son bois n’avait rien de comparable avec celui du chêne, du cèdre, de l’accacia qui sont imputrescibles.
On distingue deux catégories de sycomores :
- l'érable-sycomore pour la ressemblance de ses feuilles avec celles de l'érable.

- le figuier-sycomore pour ses fruits évoquant ceux de nos figuiers.

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En France il existe 6 espèces principales d’érables disséminées dans nos forêts. Toutes ne sont pas aptes à produire du bois de travail :
Ces arbres de 20 à 30 mètres de hauteur préfèrent des sols frais, aérés.

- L’Erable plane est plutôt un arbre de basse montagne.

L’Erable sycomore est mieux adapté à nos régions.
C’est également un bon bois de feu. Il est aussi apprécié pour la fabrication de violons et guitares. Les luthiers sont toujours à la recherche d’arbres dits "ondés". Cette ondulation légère des fibres améliore la résonance des instruments de musique.

L’érable champêtre, plus petit, n’atteint que 12 à 15 mètres de hauteur à l’âge adulte. Son bois est d’ailleurs relativement proche de celui des sycomores et planes.

Les érables de Montpellier à feuilles d’obier sont plutôt des petits arbres fréquents dans le sud-est de la France. Ces arbustes qui dépassent rarement 10 mètres de hauteur, restent de bons combustibles.

L’Erable negundo est quant à lui originaire d’Amérique du Nord et a été introduit en Europe à la fin du XVIIe siècle.
Cette espèce ornementale pouvant atteindre 15 à 20 mètres de hauteur a initialement été installée dans les parcs et jardins.

Certes, le sycomore de part ses larges branches horizontales qui se trouvent à faibles hauteurs est apprécié de part l’ombrage qu’il procure.
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